A qui l'agrégation de la presse écrite bénéficie t'elle ?
Les déboires récents de Google avec la presse écrite belge m'amènent à une petite réflexion. Mais tout d'abord, petit rappel des faits. Le 5 septembre, le tribunal de première instance de Bruxelles ordonne à Google le retrait d'articles de presse de journaux belges (Le Soir, La Dernière Heure, etc...) du site Google News. Le 18 septembre, ce dernier avait supprimé la majorité des titres impliqués, mais comptait bien faire appel.
Ce qui pose apparemment problème aux journaux belges en question, c'est le fait que Google se serve de leur contenu (extrait d'articles, photos, etc...) sans leur autorisation mais surtout sans payer de droits d'auteur. Il est effectivement légitime pour ces journaux de défendre leurs auteurs, et par là même leurs intérêts.
Oui, mais tout n'est pas si simple. Il faut savoir qu'il suffit d'en faire la demande auprès de Google pour ne plus paraître sur leur service de news... Alors ? Alors, les journaux belges n'ont pas fait cette demande à Google, mais ont préféré faire appel à la justice. Pourquoi ? Mmm, peut-être pour ne pas perdre sur les deux tableaux (finance et trafic). Pour info, l'amende journalière en cas de non respect du jugement est de 2 millions d'euros.
Parlons-en du trafic. Le flux de visiteurs qu'apporte Google sur ces journaux est très important. Pour donner un ordre d'idée, LeMonde.fr avoue que 10% de leur million de visites quotidiennes provient de Google. C'est énorme. Et les journaux belges profitent donc de ces visites par la publicité qu'ils affichent sur leurs sites respectifs. C'est ainsi que Google se défend d'ailleurs, en arguant qu'il génère juste du trafic vers les sites plaignants. Notons de surcroît que le service de news du géant américain n'affiche aucune publicité. Donc cette agrégation ne bénéficie pas financièrement à Google mais bien aux journaux plaignants. Ces derniers avancent alors l'argument que le passage sur leur site n'est plus obligatoire du fait que l'info peut être consulté depuis Google News. Argument difficilement recevable lorsque ces mêmes journaux diffusent des flux RSS, qui permettent la même chose. Cette déclaration de guerre de la part de la presse belge est donc très surprenante.
Très surprenante, et surtout très risquée vu le retour de bâton décrit ici. Google contre-attaque en effet en excluant toutes les réponses aux requêtes lancées explicitement sur les-dit sites. Ouille, là, ça peut faire très mal et faire perdre de grosses quantités de visiteurs et donc de recettes publicitaires. A trop jouer avec le feu, on se brûle souvent... Pourquoi n'avoir pas simplement choisi une négociation saine, non-vénale, cherchant juste à préserver les intérêts de chacun plutôt que de faire perdre à tout le monde, internautes compris, de précieuses sources d'information ?
Ce qui pose apparemment problème aux journaux belges en question, c'est le fait que Google se serve de leur contenu (extrait d'articles, photos, etc...) sans leur autorisation mais surtout sans payer de droits d'auteur. Il est effectivement légitime pour ces journaux de défendre leurs auteurs, et par là même leurs intérêts.
Oui, mais tout n'est pas si simple. Il faut savoir qu'il suffit d'en faire la demande auprès de Google pour ne plus paraître sur leur service de news... Alors ? Alors, les journaux belges n'ont pas fait cette demande à Google, mais ont préféré faire appel à la justice. Pourquoi ? Mmm, peut-être pour ne pas perdre sur les deux tableaux (finance et trafic). Pour info, l'amende journalière en cas de non respect du jugement est de 2 millions d'euros.
Parlons-en du trafic. Le flux de visiteurs qu'apporte Google sur ces journaux est très important. Pour donner un ordre d'idée, LeMonde.fr avoue que 10% de leur million de visites quotidiennes provient de Google. C'est énorme. Et les journaux belges profitent donc de ces visites par la publicité qu'ils affichent sur leurs sites respectifs. C'est ainsi que Google se défend d'ailleurs, en arguant qu'il génère juste du trafic vers les sites plaignants. Notons de surcroît que le service de news du géant américain n'affiche aucune publicité. Donc cette agrégation ne bénéficie pas financièrement à Google mais bien aux journaux plaignants. Ces derniers avancent alors l'argument que le passage sur leur site n'est plus obligatoire du fait que l'info peut être consulté depuis Google News. Argument difficilement recevable lorsque ces mêmes journaux diffusent des flux RSS, qui permettent la même chose. Cette déclaration de guerre de la part de la presse belge est donc très surprenante.
Très surprenante, et surtout très risquée vu le retour de bâton décrit ici. Google contre-attaque en effet en excluant toutes les réponses aux requêtes lancées explicitement sur les-dit sites. Ouille, là, ça peut faire très mal et faire perdre de grosses quantités de visiteurs et donc de recettes publicitaires. A trop jouer avec le feu, on se brûle souvent... Pourquoi n'avoir pas simplement choisi une négociation saine, non-vénale, cherchant juste à préserver les intérêts de chacun plutôt que de faire perdre à tout le monde, internautes compris, de précieuses sources d'information ?
Libellés : google
Je pense que GGnews fait de la pub aux sites concernés et qu'il est dommage pour eux de se retirer des news..maintenant, avec mon site, jai été refusé par GG news, alors peut etre qu'ils accepternt ENFIN ceux qui veulent apparaitre !
Publié par Anonyme | 24/9/06 18:31